lundi 16 juillet 2018

Me souhaiter

Me souhaiter le droit à l’erreur.
Me souhaiter le droit à l’échec.
Me souhaiter de voir le positif dans chaque situation.

Me souhaiter de suivre mon cœur.
Me souhaiter de me tromper.

Me souhaiter le temps d’admirer le paysage.
Me souhaiter d’être dans les nuages parfois.


Me souhaiter d’arrêter d’avoir peur de demain.
Me souhaiter de profiter d’aujourd’hui.
Me souhaiter d’être fière de ce que j’accomplis.


Me souhaiter que le positif prenne plus de place que le négatif dans ma tête.

Me souhaiter de ne pas avoir peur de perdre ceux que j’aime.
Me souhaiter de profiter de tous les moments en leur compagnie.

Me souhaiter d’être entouré de gens qui apprécient vraiment qui je suis.

Me souhaiter le détachement au matériel.

Me souhaiter d’éliminer la jalousie de ma vie.

Me souhaiter la confiance en moi.

Me souhaiter de réaliser mes rêves.

Me souhaiter l’inspiration.

Me souhaiter le bonheur dans les petites choses.

Me souhaiter le meilleur pour moi et ceux qui m’entourent.

vendredi 18 mai 2018

Être reconnaissante

Des fois je réalise que je ne prend pas la vie du bon côté, que je vois seulement le négatif.
Des fois je suis un peu trop pessimiste et je me rend compte que c'est lourd pour les gens qui m'entourent.
Dernièrement, j'ai juste le goût de m'arrêter un moment et de porter mon attention sur ce qui va bien dans ma vie. De focuser sur le positif dans ma vie.
J'ai plein de raisons, que trop souvent j'oublie, d'être reconnaissante. Je suis en santé. J’ai un toit sur ma tête. Je mange à ma faim pour souper et mes enfants aussi. Je suis aimée et bien entourée.
J'ai la capacité de me remettre en question, de remettre les choses en perspective. J'ai la capacité de changer et d'évoluer comme personne, et ainsi devenir un meilleur humain.
J'ai envie de simplement dire je t’aime. J'ai envie de simplement dire merci. Dire merci à la vie...
Merci pour les moments passés avec ma famille, ce sont pour moi des moments importants. Ma famille c'est mon port, mon cap.
Merci pour ma sensibilité. Merci pour mon empathie envers les autres. Merci pour mon humilité. Ces qualités me permettent d'être à l'écoute des autres.
Merci de me donner le courage de dire ce que je pense. Et le privilège de vivre dans un pays qui reconnait la valeur des opinions.
Merci de me faire rencontrer des belles personnes à l’intérieur qui m'amènent à me questionner d'avantage sur le sens de la vie.
Merci de me mettre au défi parfois, pour me faire réaliser à quel point je peux être résiliente malgré les difficultés.
Merci pour mes deux beaux enfants qui sont en santé et qui donnent un sens à ma vie.
Merci de me donner la chance d’être une fille, une sœur, une amie, une mère. Autant de rôles qui façonnent la femme que je suis.
Merci de m'envoyer tous ce dont j'ai besoin, quand j'y pense je ne manque de rien.
Demain peut-être que ce sera une moins bonne journée et que je vais en vouloir à la vie d'être dure avec moi, alors, je reviendrai lire ces quelques lignes pour me rappeler que la vie au fond elle est bien faite.

jeudi 10 mai 2018

Saumon à l'érable et aux herbes salées du Bas-du-Fleuve

Un de mes plaisirs coupables est de m'acheter des revues de cuisine. Il en a plusieurs sur le marché, mais un que je possède tous les numéro est le magazine de Trois fois par jour.  Dans son numéro sur la quête de l'équilibre, elle nous propose un dossier avec des recettes sucrés-salés. Ceux et celles qui me connaissent bien, savent que ce n'est pas le mariage que j'aime le plus en cuisine.  Par contre, je cuisine souvent le saumon avec le sirop d'érable, alors je n'ai pas hésité à essayé cette recette. Ce plat est d'une simplicité parfaite pour les soirs de semaine et ne demande que 4 ingrédients. Bon appétit!

Ingrédients:

  • 2 c. à soupe d'herbes salées du Bas-du-Fleuve
  • 1/4 tasse de sirop d'érables
  • 2 c. à soupe d'huile d'olive
  • 4 filets de saumon avec la peau
Étapes: 
  1. Dans un bol, mélanger les herbes salées et le sirop d'érable et réserver.  
  2. Dans une poêle antiadhésive, à feu moyen-doux, faire chauffer l'huile d'olive et déposer les filets de saumon, le coté avec la peau vers le bas.  
  3. Badigeonner généreusement la chair des filets de saumon avec le mélange d'herbe et de sirop.  
  4. Couvrir et cuire de 8 à 10 min selon la grosseur des filets. 
  5. Servir avec des légumes verts au choix et du riz.


lundi 30 avril 2018

Plaque de porc à la grecque

La semaine,  j'aime bien avoir un menu déjà établie à l'avance, cela m'aide dans la préparation des repas, mais aussi de la liste d'épicerie. J'opte souvent pour des repas qui se cuisine rapidement. Cette recette provient de Cuisine futée. J'aime bien les repas qui se cuisine sur une plaque, on économise du temps sur la vaisselle ensuite.

Pour préparer la sauce au yogourt et à l’ail, mélangez dans un bol 250 ml (1 tasse) de yogourt grec nature et 2,5 ml (½ c. à thé) d’ail haché en pot. Poivrez généreusement et ajoutez une pincée de sel.

Pratique pour les repas en solo ou pour les grands groupes, cette recette se divise et se multiplie très facilement. Par contre cette recette ne se congèle pas, mais je suis certaine qu'il n'y aura pas de reste.

Ingrédients:
  • 1 filet de porc d’environ 450 g (1 lb) en tranches de 1,5 cm (½ po) d’épaisseur
  • 1 sac de 680 g (1 ½ lb) de pommes de terre grelots coupées en 4
  • 2 poivrons en gros cubes de 2,5 cm (1 po) de côté
  • 1 oignon rouge coupé en 8
  • 15 ml (1 c. à soupe) d’ail haché en pot
  • 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive
  • Le jus de 1 citron
  • Poivre et sel
  • 125 ml (½ tasse) de feuilles d’origan frais
Étapes:

  1. Préchauffer le four à 230C (450F). Placer la grille au centre du four. Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin.
  2. Déposer le porc, les pommes de terre, les poivrons et l’oignon sur la plaque.
  3. Ajouter l’ail et arroser d’huile et de jus de citron. Remuer avec les doigts pour enrober et bien répartir les ingrédients sur la plaque, poivrer généreusement et ajouter une pincée de sel.
  4. Cuire au four 45 minutes ou jusqu’à ce que la pointe d’un couteau s’insère facilement dans un grelot.Au moment de servir, garnir d’origan et accompagner de sauce au yogourt à l’ail, si désiré.


mercredi 11 avril 2018

Salade de jambon, pois chiches et fleurons de brocoli

Ici, on ne se complique pas la vie pour les dîners.
Souvent, ça se termine par les restes de la veille, un potage, une soupe, un sandwich ou encore, ce que j’aime le plus, une salade repas !
Ce midi je suis  régaler de ma salade de pois chiches.  Les pois chiches sont l’une de mes protéines préférées dans les salades-repas puisque ça ne demande aucun préparation si ce n’est que de bien les rincer  mais vous pourriez aussi bien les remplacer par les légumineuses de votre choix.  Même chose pour le fromage : essayez avec du cheddar fort, du brie ou encore du fêta
Une recette bien simple et complet.


Ingrédients:
  • 1 conserve (540 ml) de pois chiches 
  • 3/4 tasse de mini fleurons de brocolis
  • 3/4 tasse de tomates cerise coupées en 2
  • 1/2 échalote française hachée finement
  • 1/2 tasse de fromage cheddar doux
  • 1/2 tasse de jambon coupé en petits cubes
  • 3 c. à thé de mayonnaise
  • 1 c. à thé de sirop d'érable
  • 1 c. à soupe de vinaigre de vin rouge
  • Sel et poivre

Étape:
  1. Dans un petit bol, mélanger la mayonnaise, le sirop et le vinaigre.
  2. Dans un grand bol, mélanger tous les autres ingrédients. Ajouter la mayonnaise puis bien mélanger. Rectifier au besoin l'assaisonnement.






vendredi 6 avril 2018

Les traces du passé

Il y a des blessures tellement profondes qui, on dirait prennent plus de temps à guérir.

Plus jeune, j'ai été victime d'intimidation. 
Je n'en parle pas souvent, mais cette réalité fait partie de mon parcours, fait partie de moi.

Je ne veux pas nécessairement entrée dans les détails des gestes causés envers moi, je ne veux pas non plus joué à la victime.
Je me suis jamais défendu, j'en ai eu honte longtemps.
J'avais plus tendance à paralysée sur place.
J'aurais aimé être invisible, me fondre dans le décor, disparaître, ne pas exister...
Je ne comprenais pas qu'on s'en prenne à moi.
Je ne savais pas ce que je fesais de correcte.
On me détestais pour qui j'étais.

Les mots, les gestes ça fait mal d'une brutalité, des cicatrices qui meurtrit l'âme.
Certains sont encore présent dans ma tête quand je retourne revisité mon passé.

Longtemps, je n'ai pas voulu déranger.
Je ne voulais pas prendre beaucoup de place, je me fesais toute petite.
J'imagine que j'agissait ainsi par mécanisme de défenses.
Encore aujourd'hui, je me met parfois en retrait.
Le pire c'est que j'agis ainsi sans vraiment m'en rendre compte, on s'habitue à ne pas prendre sa place...
J'imagine qu'en agissant de la sorte, je me sens en sécurité.

M'exposer me demande beaucoup de courage.
J'ai l'impression de me mettre en danger, mes peurs prennent le dessus.
Peur de me faire juger, peur de ce que les autres vont penser de moi, peur de me faire rejeter.
Tellement de peurs qui appartiennent à mon passé.

C'est moins pire dans ma vie d'adulte.
Je n'ai pas subi d'intimidation depuis.
Mais mes patterns, proviennent tous de ce moment de ma vie d'enfant.
Il faut sans cesse que je casse ces mécanismes de défenses pour sortir de mon isolement.
Quand je vous dit qu'apprendre à m'aimer a été ma porte d'entrée sur plein de choses, ça m'a permis, entre autre de faire la paix avec cette partie de ma vie.



Ça parait facile de dire qu'il a suffit de s'aimer pour casser le cycle de l'intimidation, mais m'aimer m'a permis de mettre une limite et de ne pas laisser personne me traiter de la sorte.

Cette blessure a laissé sur moi des marques profondes dans ma tête et dans mon cœur c'est certain.
Elle dicte encore quelque fois mes pas et mes pensées.
Juste y penser quelque fois est suffisant pour faire monter l'anxiété et l'angoisse chez moi.
J'ai juste appris à vivre avec cette réalité, appris surtout à me rassurer.
Maintenant, je le sais, personne ne peut me traiter ainsi, et si, une personne dépasse la limite, je prend mon courage et j'explique à la personne comment je me sens, ce que ces propos réveille en moi.

Mais si vous voyez que je m'isole parfois, n'hésitez pas à me sortir de ma solitude.


jeudi 22 mars 2018

Anxiété synonyme d'un manque d'amour

L'anxiété c'est difficile à contrôler.
Ça te pogne dans le ventre.
C'est des discours interne tellement négatif.
"T'es une bonne à rien"
"Tu y arrivera jamais"
"Tu vas perdre ta job... ta maison... ton chum..."
L'auto-sapotage qui ne fini plus de finir pendant les crises envers toi-même.

L'anxiété ça s'accumule.
C'est sentir que tout vas exploser si tu ne fais rien.
Mais tu es incapable de faire quoi que ce soit parce qu'elle te paralyse sur place, te plonge dans l'inaction.

L'anxiété c'est tenir le coup toute la journée et être complètement vidée à force d'avoir essayer de garder la tête hors de l'eau juste pour que les autres pensent que tu es normal.

L'anxiété c'est voir sans porter attention vraiment à ce que tu vois.
C'est se coucher mais être incapable de récupérer à force de faire de l'insomnie.
C'est se réveiller fatigué, vidé intérieurement.
C'est le petit hamster dans ta tête qui n'arrête jamais, te faisant croire à des scénarios impossibles.

L'anxiété c'est l'impression constante de passer à côté de quelque chose.
C'est avoir l'impression que ta vie t'échappe à force d'avoir peur de tout.

L'anxiété c'est douter de soi, des autres aussi.
C'est douter de ses décisions et de ta valeur comme personne.

L'anxiété pour moi c'est un manque d'amour envers soi-même
C'était un manque de confiance en moi.

Même si l'orage c'est calmer un peu à l'intérieur de moi.
Même si l'anxiété m'habite moins souvent, je la sens jamais très loin derrière.
C'est un combat constant dans ma tête pour ne pas lui accorder trop d'importance et pour garder le contrôle sur ma vie.

À force de reconnaître ma valeur
À force de reconnaître l'importance que j'ai
À force d'arrêter de me dire des choses tellement horrible que je ne l'ai dit même pas à ma pire ennemi.

L'anxiété c'est rien.
Elle se nourrit de ce qui nous habite.
Elle s'accroche parce que l'on croit à ces histoire qu'elle nous invente.
Mais lorsque l'on arrête de lui accorder de l'importance, quand on sait reconnaître son petit jeu.
L'anxiété c'est rien.


J'aime bien me rappeler que je ne suis pas mes pensées, donc que je ne suis pas mon anxiété.