lundi 29 janvier 2018

L’œuf qui rebondit

Mon grand aime bien faire des expériences. En fin de semaine, à travers les pratiques de hockey et tout le reste, nous avons fait l'expérience de l’œuf qui rebondit. Le défi de la fin de semaine : faire rebondir un œuf … À première vue, on a plutôt l’impression que c’est débile. Will m'a dit comment on va faire ça, l’œuf va se casser... Et bien non, l’astuce, c’est de plonger l’œuf dans du vinaigre. En mettant l’œuf dans le vinaigre, j'ai demandé à Will s'il croyait que l’œuf allait rester intact. Son hypothèse était que l'oeuf deviendrait comme un œuf à la coque! Pas fou puisque l’œuf allait passer beaucoup de temps dans le vinaigre.

Matériel:
  • un œuf cru
  • un contenant transparant
  • du vinaigre blanc
L'expérience étape par étape:

  1. Déposer l'oeuf dans le contenant transparent.
  2. Remplissez le contenant de vinaigre blanc et laissez tremper pendant 24h.
  3. Observez l’évolution de l’œuf : très vite, la coquille se recouvre de plein de petites bulles de CO2. Après 12h, Will remarque qu'il y a de la mousse sur le dessus du vinaigre et que l'apparence de l’œuf commence à changer graduellement.
  4. Le dimanche soir, nous avons retirez l’œuf du verre et j'ai demandé à Will de laisser tomber l’œuf dans l'évier d'une hauteur de 3 ou 4 cm. On dirait que l’œuf est en caoutchouc.
  5. C’est parce que l’acide du vinaigre a dissout le calcium qui rend la coquille dure.
  6. Attention de ne pas faire rebondir l’œuf trop haut, puisque l'intérieur de l’œuf est encore liquide. Will en a eu la surprise de constater que l’œuf s'est détruit dans l'évier et que finalement l'intérieur de l’œuf n'était pas cuit comme un œuf à la coque!

Astuces: Pour que l’expérience soit plus évidente pour les jeunes enfants, vous pouvez comparer en plongeant un autre œuf dans de l’eau.


mardi 23 janvier 2018

Voler en éclats

"J'ai éclater en sanglots. 
J'ai un faible pour cette expression.
On n'éclate jamais de faim ou de froid.
En revanche on éclate de rire ou en sanglots.
Il est des sentiments qui justifient qu'on vole en éclats." Albert Espinosa

Éclater en sanglots, parce qu'il m'arrive de me décourager devant les responsabilités.
À cause du poids du stress sur mes épaules.
Parce que souvent ma tête joue au ping pong devant les décisions à prendre.

Éclater en sanglots, parce que parfois c'est la seule réaction possible.
Trop de doutes, de remise en questions,
Trop de déceptions, de trahisons
Trop de départs de gens qu'on aimes profondément.


Éclater en sanglots, parce qu'il y a de moments où je me sens dépassé par les événements.
Toujours à la course,
Des nuits trop courte,
Pas assez de temps dans une journée.

Éclater en sanglots, parce que parfois je me sens seule.
Parce que oui je connais beaucoup de gens,
Mais peu sont présents quand plus rien ne fait de sens.

Éclater en sanglots au creux de la tempête.
Quand je ne sais plus à qui me confier
Quand la seule solution qui m'apparaît est de laisser aller le trop plein de larmes.

Éclater en sanglots pour pleurer un bon coup.
Nettoyer l'intérieur du mauvais qui nous habite.
Pour nous permettre de voir plus clair,
Pour continuer son chemin.

Éclater en sanglots c'est aussi se pardonner.
Se donner le droit d'avoir des moments plus difficiles.
C'est se permettre de faire le point.
C'est accepter ce qui est,
C'est être dans l'émotion du moment.

mardi 16 janvier 2018

Cari de lentilles et de courge à la mijoteuse

Ce plat végétarien est vraiment très savoureux.  C'est un classique indien revu par Ricardo. Fait à partir de deux types de lentilles, ce cari offre beaucoup de texture et une grande richesse grâce aux épices qui se mêlent les unes aux autres durant la cuisson. Petit conseil : ne mélangez pas les ingrédients la veille, parce que vous pourriez avoir de petites surprises avec le lait de coco. Celui-ci tend à se séparer sous l’effet de l’acidité des tomates.  Par contre, ce plat ne demande pas beaucoup de temps de préparation, vous pouvez couper la courge et l'oignon la veille et mélanger le reste des ingrédients le matin même et vous aurez un repas prêt pour le souper. Une cuisson de 6h à basse température, vous pouvez laisser sur le mode réchaud 8h sans problème.

Ingrédients:


  • 3 tasses de bouillon de légumes
  • 1 boîte de 398 ml (14 oz) de tomates en dés
  • 1 boîte de 398 ml (14 oz) de lait de coco
  • 1 tasse de lentilles vertes, rincées et égouttées
  • 1/2 tasse de lentilles rouges, rincées et égouttées
  • 2 tasses de courge Butternut, pelée, épépinée et coupée en dés
  • 1 oignon, haché
  • 1 piment jalapeno, épépiné et haché
  • 1 c. à thé de poudre de chili
  • 1/4 c. à thé de cumin moulu
  • 1/4 c. à thé de coriandre moulue
  • (1/4 c. à thé de curcuma moulu
  • Sel et poivre
Préparation:
  1. Dans la mijoteuse, mélanger tous les ingrédients. Saler et poivrer. Couvrir et cuire à basse température  6 heures. On peut maintenir à réchaud  jusqu’à 8 heures. Servir avec du pain naan.

mardi 9 janvier 2018

Chaudrée de dinde

Voici une belle soupe repas onctueuse et absolument délicieuse parfait pour passer le restant de dinde du temps des fêtes. Cette crème est une création de mon chum qui aime bien s'amuser à créer des plats avec le restant de la dinde. L'année passée, il avait usé de créativité en récupérant les restes de dinde en pâté:
vraiment excellent.

Comme nous venons tout juste de déménager, l'idée était aussi de renflouer les réserves pour l'hiver. Cette soupe repas est donc une des choses que mon chum a cuisiné durant les semaines de congés.  Facile à préparer, c'est la soupe par excellence pour les grands froids de l'hiver abitibien.

Ingrédients:
  • 3 cannes de crème de céleri (284 ml);
  • 3 cannes de crème de champignons (284 ml);
  • 1 canne de macédoine de légumes (540 ml);
  • 1 canne de maïs en grains (341 ml);
  • 1 canne de concentré de bouillon de poulet (284 ml);
  • 1 tasse de lait;
  • 4 tasses de dinde déjà cuite.
Préparation

  1. Mélanger tous les ingrédients dans un grand chaudron et porter à ébullition.
  2. Couvrir et laisser mijoter pendant 1 heure à feux doux en remuant de temps à autre.
  3. Servir avec du pain frais.
Je vous l'avait dit qu'elle était facile à préparer. Création de mon amoureux.

mardi 2 janvier 2018

Mes secrets de l'expérience... la suite

En ce début d'année, je vous revient avec mes secrets de l'expérience. Je suis de celle qui n'arrête jamais d'apprendre. Ce qui est bien avec la vie, c'est qu'on ne cesse jamais de découvrir, d'avancer et de travailler sur soi. Je me rend compte à quel point le temps passe vite, qu'il y a temps à découvrir, à connaître et à goûter. Et bien sur on ne veut rien manquer... jusqu'à ce que l'on comprenne qu'il nous sera impossible de tout voir, tout lire, tout vivre. Il faut simplement apprendre à trouver le beau dans tout ce qui nous entoure tout en laissant une belle place aux projets et aux rêves. Rêver c'est la seule chose qui ne coûte rien et qui nous permet de garder espoir.



1. Je suis toujours la même

Je travail beaucoup sur moi-même. Malgré tout le travail que je peu faire sur moi, je me rend compte que je ne change pas. Au mieux j'apprend à me connaître plus. Je comprend mieux maintenant pourquoi une situation m'affecte plus qu'une autre, je sais aussi ce qui me fait pleurer, ce qui me rend impatiente... Mais tout compte fait, ce qui m'atteignait enfant, m'atteint encore aujourd'hui. Cependant, je sais maintenant mieux comment y faire face. Me connaître davantage m'aide à souffrir moins longtemps, à me sortir d'une situation qui me rend inconfortable plus rapidement. Le fait de travailler sur moi m'aide à remplir mon coffre à outil pour réparer mes patterns.

2. Vivre et laisser vivre

En amour, je suis une ancienne dépendante, une ancienne jalouse. Je croyais profondément au couple fusionnel: vivre les mêmes choses, avoir les mêmes amis. Quand celui qui partageait ma vie n'était pas avec moi je faisait régulièrement des crises d'anxiété, peur de perdre ma place (gros problème de confiance en moi et incapable de m'aimer correctement).

J'ai évolué dans mon ancienne relation pour rendre le tout un peu plus vivable pour nous, mais surtout pour moi, pour éviter de souffrir unitilement. J'ai aussi travailler beaucoup sur moi-même lorsque cette relation c'est terminé. Être seule avec moi-même a été plus que bienvenue dans ma vie. À ce moment là, je me suis fait la promesse d'exister à l'extérieur du couple.

Quand j'ai rencontré Hugo, il m'a beaucoup aidé dans cette voix. Il a su respecter mes choix et mes engagements. Autant d'un coté comme de l'autre, nous avons une liberté de choix face à nous même pour que chacun nous soyons heureux en tant qu'individu. Il y a une belle confiance entre nous, mais avant tout une plus grande confiance en moi.

3. Ici et maintenant

Enceinte, j'ai commencé à faire du yoga que j'ai remis à l'horaire cette automne. Dans le tourbillon de mes pensées, le yoga est le moment avec moi-même. Ma coach à ce don de nous reconnecter à nous-même. Dès les premières minutes du cours, dès les premières respirations, je me dis intérieurement sur chaque inspiration ici et sur chaque expiration maintenant. Ce petit truc miracle permet de me connecter sur ma respiration et me rappelle que je prend ce moment pour moi. Encore aujourd'hui, dans mes moments d'insomnie (parce que j'ai mille et une chose en tête) je dis mon mentra ici et maintenant afin de me reconnecter sur ma respiration et sur mon sommeil.

4. Étape par étape...

Je suis encore trop jeune pour dire que ce concept est totalement encré en moi. Probablement parce que je ressens une urgence de vivre (le quotidien, la vitesse du monde d'aujourd'hui) mais, avec la patience vient aussi le choix de mes combats. Cette année, j'ai choisi mes combats, j'ai choisi de mettre de l'énergie sur certains projets et d'en remettre d'autre à plus tard. Pour ne pas affronter tout en même temps. Je dois encore apprendre l'art de la patience, je veux toujours aller plus vite, je veux que les choses se passe tout de suite. J'oubli qu'entre la patience et l'action il y a souvent un passage obligé. Cette année on m'a souvent dit que chaque chose va se placer au moment venue (merci Rox ;)), alors j'essai de pratiquer ma patience et à faire confiance à la vie.

5. La peur est un mauvais guide

Si je m'arrêtait à toute mes peurs avant de passer à l'action, je serais dans l'inaction la plus totale. Il faut parfois avoir l'audace d'agir. Personnellement, je suis plutôt de nature prudente, je n'aime pas prendre de risques inutile, ça n'a rien avoir avec la peur, je suis de nature prudente et je vis bien avec ça. Mais parfois il faut dépasser nos peurs pour vouloir ce que l'on veut vraiment. Il faut savoir se dire "t'es belle, t'es bonne, t'es capable" d'aller au bout.